DECEMBRE 2010 – Vente aux enchères exceptionnelle de PORTRAITS INEDITS de Michael Jackson
July 01, 2010

L’UNIQUE TEMOIGNAGE D’UNE CARTE BLANCHE ARTISTIQUE par Arno Bani

DECEMBRE 2010 – Vente aux enchères exceptionnelle de PORTRAITS INEDITS de Michael Jackson

© Vente aux enchères Pierre Bergé & Associés – Arno Bani – 2010

Début décembre 2010, Pierre Bergé & Associés organise une vente aux enchères exceptionnelle de portraits inédits de Michael Jackson. Ces photographies du roi de la pop sont le résultat d’une aventure extraordinaire vécue par un jeune photographe français : Arno Bani, à qui la star a exceptionnellement confié son image. Arno Bani, entièrement libre dans la production de cette séance, a ainsi créé 4 scénarii artistiques différents et choisi les plus grands professionnels de la mode pour travailler avec lui : Yves Saint Laurent, François Lesage, Topolino, Seb Bascle, Frédérique Lorca et Maïda.

Lors de cette vente, seront soumis aux enchères 12 portraits uniques jamais dévoilés à ce jour, numérotés 1 sur 1, et toutes les planches contacts de cette séance photos, dont celles sélectionnées par Michael Jackson lui-même. Cette vente aux enchères organisée par Pierre Bergé & Associés rencontrera sans aucun doute un intérêt considérable auprès des collectionneurs mais aussi des fans de la pop star.
Le catalogue de cette vente co-édité avec les Editions du Chêne du Groupe Hachette Livre sera disponible dès le mois d’octobre et distribué à l’international.
Parallèlement, un coffret luxe comprenant un tirage photo issu de cette séance, sera réalisé en édition limitée.

Pour plus d’informations :
www.pba-auctions.com / www.pba-auctions-michaeljackson.com

DECEMBRE 2010 – Vente aux enchères exceptionnelle de PORTRAITS INEDITS de Michael Jackson

© Vente aux enchères Pierre Bergé & Associés – Arno Bani – 2010

Il était une fois Michael Jackson en habits de lumière…(For ever Michael par Arno Bani)

Il était une fois, au pays de la musique et du ballet de L’Opéra de la Lune, au pays de tous les imaginaires, une célèbre étoile, un petit clown triste, qui voulait à tout prix oublier de grandir. Aussi, cherchait-il à fuir le temps en déguisant son angoisse de paillettes, de fulgurations gestuelles fascinantes et de chansons très belles. Un jour, c’était en 1999, en avril, alors que, dans la chambre d’un palace londonien, il jouait à tromper son ennui en feuilletant, par distraction, le Sunday Times, la couverture du supplément « Style » accroche son regard.
L’image est sublime. Uniformément peint d’un maquillage d’argent irisé, le visage lisse, impavide et muet, du mannequin Astrid Munoz qu’enlace une sorte de carapace d’or, irradie d’une beauté androgyne, à la fois impénétrable et mise à nu ; un peu comme une évocation rétro-futuriste de la mystique des icônes byzantines.
Michael Jackson en est sûr : il faut absolument qu’il connaisse l’auteur de cette image envoûtante. C’est Arno Bani, un tout jeune photographe de mode parisien d’à peine vingt-trois ans, révélé par Isabella Blow, rédactrice au Sunday Times et princière pythie de la mode à Londres. La rencontre est organisée à New York au Waldorf Astoria. Une rencontre magique ! Michael et Arno se trouvent, se reconnaissent, comme deux enfants joueurs et complices qui s’amusent et s’extasient de tout. A plat ventre sur la moquette de la suite du Waldorf, ils explorent ensemble le book d’Arno. Michael est
enthousiaste. C’est Arno, lui et nul autre, qui fera la photo de la pochette de son prochain album Invincible, comme un « copier-coller » de l’image fantasmagorique du Sunday Times.
Et commence alors, dans une euphorie ludique, deux mois de collaboration interactive inoubliable. L’osmose est parfaite, sur tout : choix des concepts, de l’histoire, des vêtements, des matières, des maquillages et du décor. Michael est infiniment séduit par le regard talentueux et intuitif d’Arno qui vit, lui, un rêve éveillé et se passe en boucle « You Are Not Alone ». Plusieurs séances de travail, où Les Affinités électives jouent à fond, sont organisées à New York pour décider des choix créatifs et de la séance de prises de vues qui doit avoir lieu début juillet, à Paris et dans le plus grand secret. Ce shooting à Paris cristallise la magie d’une rencontre où la part de rêve est absolue et tous les semblants possibles. Avec une confiance enfantine et l’exigence drastique d’aller toujours plus loin dans le vrai, Michael
abandonnera, sans réserve et plus de sept cents fois, son image de « dancesymbol » à tous les déclics de l’oeil inspiré d’Arno, pour illustrer d’une photo unique chacun des quatre scénarii imaginés dans leur délire complice. Et l’une des plus émouvantes, des plus subjugantes peut-être, est celle du clown triste aux fragilités d’oisillon perdu et déjà parti vers le merveilleux « Pays de Jamais-Jamais ». Dans une impassibilité frémissante, la pureté de l’enfance et ses tourments inavoués s’abritent derrière le bleu intense d’une paupière close. Arc parfait du sourcil, graphisme inattendu des cheveux courts, trait incisif du décolleté. La théâtralité s’abolit dans un hiératisme qui exclut toute comédie et souligne la vanité des broderies miroitantes constellant la veste du smoking. C’est l’épure au scalpel, furtif instant de la
vérité d’un mythe… Presque un memento mori. « La grâce est toujours la grâce en dépit de toute controverse… »

Michael Jackson en habits de lumière ou quatre visages en quatre photos, chacune unique, toujours inédites, un temps au secret et bientôt révélées. Il était une fois la fabuleuse rencontre d’un photographe qui savait « passer des rêves à la réalité comme il traverserait du papier de soie » et d’un petit clown triste qui ne voulait pas grandir… « C’est une histoire ou c’est un conte ? »

Par Jéromine Savignon

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